e manifestant sous forme de méningites, le virus du Nil Occidental menace actuellement l’Europe et sa propagation est inéluctable.

Déjà présent en Serbie, il se rapproche maintenant de la Suisse mettant le pays en état d’alerte.

La Suisse en alerte à cause du virus du Nil Occidental

Le fameux virus de la fièvre du Nil occidental frappe à la porte du territoire Suisse. Découvert pour la première fois en Ouganda, il s’est propagé par la suite en Allemagne, en Autriche et en Italie.

À son tour, s’attendant à une épidémie cette année, les premiers cas annuels de moustiques contaminés ont été identifiés en Serbie. Ces moustiques infectés sont susceptibles de transmettre le virus à l’être humain.

Face à cette situation, la Serbie mène actuellement une opération de désinfection totale en pulvérisant des insecticides par hélicoptère.

La Suisse sous la menace du Virus du Nil

Selon les informations recueillies auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), aucun cas de ce virus n’a encore été enregistré pour l’instant. Toutefois, il faut toujours s’attendre à son arrivée dans le territoire.

Si l’on se fie à l’indication de l’office dans leur page dont la dernière actualisation remonte à février 2020, des moustiques vecteurs du virus sont présents dans le pays.

Des milliers de malades en Serbie depuis la première détection en 2012

Découvert en 1937 dans le district du Nil occidental en Ouganda, l’origine du nom de virus vient donc de cet endroit. Depuis, le virus s’est propagé presque dans le monde entier, y compris l’Europe.

En Serbie, le virus est apparu plusieurs fois depuis plusieurs années. En 2012, le premier cas de contamination a été enregistré dans le pays. Depuis cette date, le nombre des personnes malades est de 1016 alors que le virus a déjà tué environ 98 personnes.

Concernant son symptôme, en général, le virus se manifeste sous forme de grippe accompagnée d’une forte fièvre avec l’apparition des rougeurs du tronc et de la peau. Ces symptômes se présentent 2 semaines après l’infection.

Toutefois, la maladie peut se guérir d’une façon normale même sans traitement médical.

La maladie est mortelle dans 0,1 % des cas

En dépit de la guérison des malades sans traitement, la maladie a des conséquences mortelles dans 0,1 % des cas surtout en cas de complications graves comme les méningites.

Qui plus est, aucun vaccin ni thérapie n’a pas encore été trouvé pour prévenir ce virus.

Pour ne pas contracter la maladie, l’OFSP conseille l’utilisation des méthodes habituelles pour combattre les moustiques.

Après le COVID19, serait-ce au tour d’un autre virus ? L’avenir nous le dira